Sensations imaginaires…
Quand je pense Singapour,
Des milliers de livres s’ouvrent dans ma tête
Des cartes du monde se déplient
Et des oiseaux traversent les mers
Pour donner de l’air à mes pensées
Quand je dis Singapour, j’entends
Chante un pauvre
Et me demande, dans un pays si riche,
Comment sa voix peut-elle résonner ?
Quand je lis Singapour, je vois
Des lettres qui s’animent, dansent et brillent,
Des couleurs d’écureuils et d’orchidées,
Qui traversent ma tête et parfument mon esprit
Quand je vois Singapour, je ferme
Les yeux pour imaginer
L’odeur des plats épicés
La chaleur du jour
L’épaisseur de la nuit
Quand je lis Singapour, je devine
Ton visage rond comme la forme des lettres
Toi que je rejoins là-bas
Donne un sourire à mon voyage
Quand je lis Singapour, je sais
Une île lointaine
Mais qui, par une seule personne,
Occupe mes pensées
Et devient soudain
Proche de mon pays